Saul Leiter photographe des rues de New York

« La rue, c’est comme un ballet. On ne sait jamais ce qui va se passer », suggérait Saul Leiter, tel un éternel spectateur de la vie moderne. Chacun de ses tirages donne à voir d’autres nuances du réel, révélées au moyen de jeux d’optiques, toujours esthétiques. À l’image, l’obscurité sert notamment de contrepoint à un éclat de couleur qui attire l’œil, irrémédiablement, vers certains détails. En creux, cette astuce visuelle invite celui ou celle qui contemple à mieux apprécier les harmonies d’un monde imparfait. « Il se trouve que je crois à la beauté des choses simples. Je pense que la chose la plus insignifiante peut s’avérer très intéressante », assurait-il volontiers.
Festival Arles 2023

Je vous invite à voir l’article proposé par fisheye ci-dessous

Les troublantes archives de la guerre d’Espagne d’Antoni Campañà

J’ai eu l’occasion de visiter ces jours-ci, l’exposition “les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936-1939) ” d’Antoni Campana au pavillon Populaire de Montpellier.
Antoni Campañà i Bandranas, est né à Arbúcies en 1906 et mort à Sant Cugat del Vallès en 1989.
Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie, deux boites rouges ont été retrouvées contenant cinq mille photographies sur la guerre d’Espagne de ce photographe.
Je ne le connaissais pas. Ce fut un vrai coup de cœur.
Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ?
Je vous invite à regarder l’article de Fisheye et celui du Museu d’Art de Catalunya ci-dessous

Le droit à l’image

Votre photo a été publiée sans votre autorisation et vous vous demandez quels sont vos droits en matière d’image et de respect de la vie privée ?
Nous vous indiquons dans quels cas votre autorisation est nécessaire et comment faire en cas de difficultés.

A noter cependant:

Toutefois, le droit à l’image est limité par le droit à l’information, le droit à liberté d’expression et la liberté artistique et culturelle.
Ainsi, votre accord n’est pas nécessaire pour diffuser certaines images à condition que votre dignité soit respectée et votre image ne soit pas utilisée dans un but commercial.

Par exemple :

Image d’un groupe ou d’une scène de rue dans un lieu public si aucune personne n’est individualisée et dans la limite du droit à l’information.
Image d’un événement d’actualité ou d’une manifestation publique dans la limite du droit à l’information et à la création artistique.
Image d’une personnalité publique dans l’exercice de ses fonctions si le but de l’image est d’informer (un élu par exemple).
Image illustrant un sujet historique.

Harbin la ville du froid glacial

Le festival de glace

Harbin est très connue pour son festival de glace. La tradition dit que durant la période Qing (de 1644 à 1912 – oui, je sais c’est très imprécis mais là aussi on est en Chine et pour les chinois ça a du sens 😉 ), les paysans réalisaient des lanternes pour s’éclairer durant les mois d’hiver. En 1963, la coutume fut érigée en festival national, puis fut interrompue durant la Révolution Culturelle pour être à nouveau mise sur le devant de la scène en 1983. Depuis, le festival n’a cessé de prendre de l’essor et aujourd’hui c’est un des plus gros festivals de glace au monde avec 18 millions de visiteurs (oui, je ne me suis pas trompée, nous sommes en Chine 😉 ) ! En temps normal, c’est à dire en dehors des années Covid, des artistes du monde entier viennent ici pour ériger ces sculptures provisoires. Alors évidemment, on ne pouvait manquer d’y aller même si je soupçonnais un côté bling-bling et Disneyland, ce en quoi j’avais raison.
Laurence Chellali

Le froid toujours plus froid

Harbin figure dans le top 5 des villes les plus froides de la planète. En décembre lorsque j’y étais, le thermomètre n’est jamais monté au dessus de -10 degrés au soleil et au meilleur de la journée, et -20, -25 et même -28 était chose courante le reste du temps !

Mon matériel photo à l’épreuve du froid

Dans ces conditions, je vous assure que prendre des photos s’est révélé beaucoup plus difficile que je ne le pensais ! J’avais bien lu les conseils avant de partir et je vous indique ici ce que j’avais car ça pourra peut-être vous servir si un jour vous allez dans ce type de climat

La photo depuis un drone

Le château de Beaumesnil

Cela fait un moment que cette technique me chatouille quelque part. Je vais bien finir par sauter le pas un de ces jours. En attendant, je vous propose de regarder le travail de Frédéric Grimaud. Photographe professionnel.
Je ne sais plus si j’ai connu Frédéric en Normandie, au travers de rencontres audiovisuelles,
ou nous aurions pu nous rencontrer au Népal en 2015, mais il y était 8 jours après notre retour
De temps à autre, je reçois un rappel par émail de ses dernières activités.

Les gens, aller à leur rencontre, les écouter, et les aider si besoin à travers ses clichés : c’est le moteur de Frédéric Grimaud depuis qu’il a été piqué par le virus de la photographie. « C’était en 1997. J’étais en deuxième année d’IUT Bio. J’étais dans la cité universitaire, dehors, avec des copains. J’ai soudain pensé que j’avais assez d’argent pour investir dans un appareil photo. » Lorsqu’il annonce à ses copains qu’il va s’acheter un kit avec deux zooms et vouloir devenir pro « ils ne m’ont pas pris au sérieux ».


Trent Parke

Trent Parke est l’un des photographes les plus innovants de sa génération. Il est connu pour ses photographies poétiques, souvent à l’humour noir, qui offrent un portrait émotionnel et psychologique de son pays d’origine, l’Australie, de l’arrière-pays du sud à ses plages animées. Bien qu’enracinées dans le documentaire, ses œuvres se situent entre fiction et réalité, explorant les thèmes de l’identité, du lieu et de la vie de famille.
Parke est né en 1971 et a grandi à Newcastle, en Nouvelle-Galles du Sud. Utilisant le
Pentax Spotmatic de sa mère et la buanderie familiale comme chambre noire, il a commencé à prendre des photos vers l’âge de 12 ans.

Continuer la lecture de « Trent Parke »

Nel Buio – Laurence Chellali

“La seule contrainte technique à mon avis pour profiter pleinement du contraste entre l’ombre et la lumière, c’est de sous exposer drastiquement à la prise de vue et surtout de mesurer sa lumière spécifiquement sur les zones les plus claires. Personnellement, je mets mon appareil photo sur le mode « mesure spot », je mesure une zone très claire de la scène, je mémorise l’exposition puis je fais ma composition et mon cadrage.

Bien sûr, à la prise de vue la photo parait très sombre, mais une fois les hautes lumières bien rehaussées en postproduction, on obtient des photos à mon avis très sympas.”

Laurence Chellali

Ernst Haas

Ernst Haas

“Ernst Haas (1921-1986) est acclamé comme l’un des photographes les plus célèbres et les plus influents du 20e siècle et considéré comme l’un des pionniers de la photographie couleur. Haas est né à Vienne en 1921 et s’est mis à la photographie après la guerre. Ses premiers travaux sur le retour des prisonniers de guerre autrichiens l’ont porté à l’attention du magazine LIFE . Il a décliné une offre d’emploi en tant que photographe personnel afin de garder son indépendance. À l’invitation de Robert Capa, Haas rejoint Magnum en 1949, développant des liens étroits avec Capa, Henri Cartier-Bresson et Werner Bishof.

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comme un air d’Edward Hopper

Laurence Chellali

“Ce qui m’a fasciné, c’est le calme sidérant qui régnait. Pas un brin de vent, une mer d’huile comme rarement on en voit, et la brume matinale qui faisait disparaître l’horizon laissait une impression d’espace infini car il était impossible de distinguer la mer du ciel. Ponctué de quelques promeneurs et parfois de pêcheurs, le paysage m’a fait penser aux toiles de Edward Hopper.”

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