
Faire un choix parmi ses photos quand on en possède quelques dizaines de milliers sur ses disques durs, n’est pas une tâche simple.
Quels critères retenir ?
Des paysages réussis ?
De superbes cadrages ?
Une qualité au top ?
L’originalité ?
La couleur où le NB ?
En fait, je me rends compte que je reviens toujours sur les mêmes sujets, peu importe la qualité. Ceux qui me touchent me relient à mon humanité et m’interrogent.
En voici quelques-unes :
6 heures du matin, un paysage gelé et cette centrale au loin

Je m’en approche, car je trouve ce spectacle grandiose, mais l’arbre devant m’interpelle

En traitant une inversion de couleurs, j’ai un serrement au cœur devant cet arbre, ultime défenseur contre l’anthropocène.

Nice, le front de mer, 3 bancs se suivent ! Solitudes, Chemin de la déchéance ?



Varsovie. À quelque centaines de mètres du cœur de ville trépident, je découvre un autre monde, celui de la nuit…



Matthew Pillsbury. Ce photographe travaille le plus souvent avec un seul type d’éclairage, généralement un écran de TV, de Smartphone, de PC diffusant une lumière blafarde et insuffisante. On sent une présence humaine, mais réduite à l’état d’ectoplasme.
On pourrait aussi inscrire ce travail dans un thème :
La place de l’homme dans le monde cybernétique.
Je me suis mis en scène… Pas si simple.

Ne me demandez-pas pourquoi j’aime cette photo d’une vielle dame affrontant le froid et la neige. Je l’aime, c’est tout.
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Du Umbo ? Ben oui.

Népal avril 2015. Un violent tremblement de terre, près de 10000 morts et des villes et villages détruits. Nous sommes dans un lodge, tout vibre, tout tremble, c’est l’angoisse.
Une heure plus tard, je fais cette photo de la propriétaire des lieux avec son amie !

Je ne fais pas beaucoup de photos d’enfants. Pénétrer l’intimité m’est difficile, mais là !
Quel beau spectacle de cette enfant participant au bricolage avec son papa. J’adore.

Il y a d’autres photos que j’aime, mais pour beaucoup, elles font l’objet de mes albums sur ce site et sur mon site de voyage.