Time Frame

En 1846, un petit fonctionnaire de Hunan, Zhou Shouchang, séjournant quelques semaines à Canton,
note dans son journal avoir assisté à une scène très curieuse. Il a vu, sur une terrasse de la ville, un étranger placer devant quelqu’un un miroir enduit d’un « remède » capable de capturer le souffle vital.

« Au bout d’un moment, écrit-il, on voit apparaitre sur le miroir les yeux, les sourcils puis les habits en un portrait plus ressemblant que n’importe quel portrait. Et si le miroir n’est pas cassé, ajoute-t-il, l’image peut se conserver indéfiniment!. »
(extrait de la préface du livre: Time Frame de Matthew Pillsbury)

Avec le travail de Matthew Pillsbury, on retrouve ce côté merveilleux.
Dans ses photos, le seul éclairage de la pièce est un écran de télévision, de PC, de Smartphones, qui diffusent une lumière blafarde et insuffisante. On sent une présence humaine, mais réduite à l’état d’ectoplasme.
On pourrait aussi inscrire ce travail dans un thème : La place de l’homme dans le monde cybernétique 2022.

photo de Matthew Pillsbury


J’ai tenté modestement de reproduire ce type de travail.

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