
En 2020, j’ai passé des moments vraiment agréables à parcourir toutes les expositions.
Le plaisir, du moins je le pense, de tout photographe est certes de découvrir ou redécouvrir des légendes de la photographie, mais aussi de profiter de ces ateliers pour saisir des instants, des attitudes, des lumières.
Je ne pense pas que ce soit pour photographier des œuvres que, si nécessaire, on retrouvera sur Internet.
C’est ce que j’avais fait en 2020 (voir mes photos). Les ateliers étaient propices pour ce faire.
2023
Nouveauté, la Tour Luma.
En sortant des ateliers, on nous remet un ticket gratuit pour la tour où se tient une exposition de 454 photos de Diane Arbus. Cette exposition, je l’apprendrai plus tard, est réalisée en partenariat avec les rencontres d’Arles.
C’est sympa, mais dès mon entrée dans cette salle, on se précipite vers moi pour me dire que je n’ai pas le droit de prendre des photos.
J’explique que je n’ai pas l’intention de prendre des photos de Diane Arbus que je connais depuis bien longtemps, mais simplement de saisir l’ambiance de ce lieu.
Refusé.
Le journal La Provence s’en est ému le 23 aout et a posé la question à Cécile Deschanel, avocate spécialisée dans le droit à l’image, qui précise que cette interdiction n’est pas vraiment justifiée.
Je vous invite à lire son article ci-joint :
En 2023, on paie 32€ le passe journalier auquel il faut ajouter 25 € de parking, le restaurant et, bien entendu, les frais de voyage quand on vient de loin… C’est triste et minable de constater cet interdit.
Heureusement, aucune autre exposition des rencontres n’a fait l’objet d’un tel comportement.
Dommage.
