Chaque jour, les grands routiers internationaux revivent cette épopée commerciale à bord de leurs grands trucks, magnifiés dans les lueurs de la nuit. Les chauffeurs ont délaissé la route, qui épouse le paysage et ses courbes, pour l’autoroute, celle qui efface l’environnement par la vitesse qu’elle autorise. Là où le piéton n’accède pas, ne reste que le halo de la réalité extérieure, suggérée par les panneaux publicitaires annonçant les sites historiques ou touristiques, commerciaux ou industriels. La route devient de plus en plus, ainsi que le dit Arnaud Sompairac, un paysage graphique, souligné la nuit par l’électricité. On est passé de la patience du marcheur, de l’endurance du cavalier à l’impatience du routier ; de la malle-poste, à la station-service…
J’ai également réalisé un audiovisuel sur ce sujet. Il est en bas de cette page.
























Je vous propose un audiovisuel créé à partir de ces images